3è lettre d’information au CRPE : arriver en forme au concours

Deux dispositifs de l’école de la confiance

Dédoubler des classes de CP et CE1 en REP+ et REP

À la rentrée 2017, le choix a été fait de concentrer l’effort dans les classes de CP des écoles de REP+. L’objectif global dans lequel s’inscrit cette mesure est « 100% de réussite en CP », c’est-à-dire garantir, pour chaque élève, l’acquisition des savoirs fondamentaux – lire, écrire, compter, respecter autrui -. À la rentrée 2018, les classes de CP en REP et de CE1 en REP+ sont également dédoublées. C’est la mesure la plus importante prise en faveur de l’éducation prioritaire depuis la création des Zep en 1981.

Cependant, dans les quelques écoles où les locaux ne permettent pas le dédoublement, deux enseignants interviennent, en petits groupes, dans la même salle de classe. La plupart du temps, les locaux le permettent et les classes de CP et de CE1 sont dédoublées.

Les objectifs

Le dédoublement des classes de CP et CE1 doit permettre aux enseignants de mieux répondre aux difficultés d’apprentissage rencontrées par les élèves ou à leurs acquis insuffisants, l’objectif étant de conduire chacun d’eux à l’acquisition du socle commun de compétences et de culture et d’assurer la maîtrise des attendus en fin de cycle en priorisant :

L’acquisition à travers tous les domaines, des instruments fondamentaux de la connaissance : langage oral, apprentissage de la lecture, production d’écrit, et mathématiques.
Le développement de l’estime de soi et du niveau de confiance en soi, mais aussi la construction de l’autonomie, de l’esprit critique et la coopération entre élèves.

Ensuite, il requiert la collaboration des enseignants de ces classes dans une dynamique de projet pour renforcer la capacité collective de l’école à identifier la nature des obstacles à l’apprentissage et à construire des situations d’enseignement pour les dépasser. Le conseil des maîtres de cycle permet de faire le point sur la progression des élèves et d’élaborer le projet pédagogique du cycle 2.

Le projet du dispositif et les modalités pédagogiques

Le projet pédagogique est rédigé par l’équipe de l’école, sous la responsabilité du directeur d’école, il est ensuite inscrit dans le projet d’école et de Réseau. Il est présenté en conseil d’école afin d’informer les parents d’élèves de ses objectifs et modalités de fonctionnement.

Cette notion de projet est importante, le dédoublement de la classe ne se réduit pas à un « mini CP ». La conception et la mise en œuvre du dédoublement ne peuvent reposer que sur une étroite collaboration entre les enseignants sous la coordination du directeur d’école pour définir un projet pédagogique.

Les évaluations permettent d’apprécier la progression de chaque élève par rapport aux objectifs définis dans les programmes. À partir de ce constat, les enseignants apportent une aide aux élèves qui en ont besoin.

Pour en savoir plus, consultez le site Eduscol

La scolarisation des enfants de moins de trois ans ou comment donner davantage de temps aux premiers apprentissages.

Institué par la loi n° 2013-595 du 8 juillet 2013 d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République, le dispositif « Scolarisation des enfants de moins de trois ans » est l’un des dispositifs de l’école de la confiance. Il repose sur l’accueil d’enfants issus de familles éloignées de la culture scolaire, prioritairement dans les écoles situées dans un environnement défavorisé.

Le rôle de l’école maternelle, centré sur le développement affectif, social, sensoriel, moteur et cognitif de l’enfant ainsi que sur l’acquisition du langage, est déterminant dans la réussite des élèves. Ciblée sur les familles les plus éloignées de la culture scolaire pour des raisons sociales, culturelles ou linguistiques, la scolarisation des enfants de moins de trois ans est un moyen efficace de favoriser la réussite scolaire et de réduire les inégalités.

Quelques principes de fonctionnement sont préconisés :

Un encadrement stable et sécurisant ;
Une organisation spécifique des locaux ;
Un aménagement de la classe adapté ;
Une attention particulière portée à l’accueil des enfants et de leurs parents ;
Une prise en compte des besoins du jeune enfant tout au long de la journée.

Il convient aussi de porter une attention particulière :

A l’éducation à la propreté qui se fait conjointement dans la famille et à l’école ;
Aux temps de récréation et aux modalités du temps de repos qui doivent être pensés et organisés, en équipe, en fonction des besoins des enfants ;
Au temps de restauration qui doit faire l’objet d’une réflexion avec le service de la municipalité.

Quelques principes pédagogiques

Les domaines d’apprentissage du programme de l’école maternelle sont à prendre en compte en fonction du développement du jeune enfant. Une organisation en « pôles d’attraction » convient davantage aux tout-petits. Ceux-ci découvrent et partent à la conquête de l’univers de l’école. Il s’agit d’abord de proposer aux enfants, et non d’imposer, des activités libres, des mises en situation riches et inédites. Ces pôles d’attraction vont alors déclencher des apprentissages indirects.

Le pilotage

Le dispositif associe les différents acteurs de l’école, de la circonscription et du département. Au quotidien, le directeur d’école assure dans le cadre de ses missions le bon fonctionnement du dispositif et des relations partenariales. L’IEN chargé de la mission départementale École maternelle accompagne le suivi du projet, sa régulation et propose des formations adaptées.

Conseils pour arriver en forme au concours

Lorsqu’on prépare des examens ou des concours, Il est habituel, de modifier son rythme de vie au profit du travail de révision des différentes disciplines du programme.

Ainsi avez-vous peut-être pris l’habitude de retarder l’heure de votre coucher parce que «vous êtes du soir». Peut-être, au contraire, vous levez-vous «aux aurores» parce vous appréciez la tranquillité des premières heures de la journée.

Un rythme proche des horaires des journées d’examen

Cependant, à environ 4 semaines des épreuves, il est essentiel de vous astreindre à adopter un rythme de vie se rapprochant au plus près des horaires des journées d’examen. Par exemple, si vous savez que vous aurez à vous lever à 6 heures le jour de la première épreuve (parce que le centre d’examen est éloigné de votre domicile), l’idéal est alors de mettre votre réveil à sonner chaque matin à 6 heures afin d’adapter votre organisme au rythme de ces journées d’examen.

Quelques notions sur les rythmes biologiques

Les rythmes biologiques comportent des pics et des creux qui ne sont pas le fait du hasard mais relèvent d’une véritable programmation dans le temps. Ils permettent un ajustement de l’organisme au mode de vie.

L’exemple le plus important de cette adaptation biologique quotidienne est celui de la sécrétion de l’hormone corticotrope (ou ACTH) qui a son pic de sécrétion maximum au milieu de la nuit. Cette hormone induit la sécrétion de cortisol qui a pour effet d’augmenter les taux sanguins de protéines, lipides, glucides et sels minéraux essentiels pour les besoins d’un organisme en activité. Or, les pics sanguins maximum de cortisol se situent au moment de l’éveil.

Cela signifie que si l’heure du réveil, le jour de l’épreuve, est en total décalage avec l’heure de réveil des semaines précédentes, l’organisme n’aura pas eu le temps de s’adapter et les pics permettant les meilleures potentialités physiques, psychiques et intellectuelles ne se produiront pas au moment optimal.